Publié le

Rencontre avec Philippe Faure-Brac, sommelier

Les Vins du Beaujolais sont partenaires du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde, Paris 2023. A l’occasion de ce prestigieux événement, nous avons rencontré Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992. En tant que président de l’Union de la Sommellerie Française, il s’exprime sur les vins d’exception du Beaujolais.

Entretien réalisé lors de la dégustation des Beaujolais d’Exception à l’Institut Paul Bocuse & Restaurant Saisons* – Ecully, Octobre 2022, en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023. Une vidéo de Philippe Faure-Brac, sommelier est disponible en fin d’interview.


« Je m’appelle Philippe Faure-Brac, je suis sommelier-restaurateur à Paris. Je suis président de l’Union de la Sommellerie Française (UDSF) et Meilleur Sommelier du Monde 1992. De ce fait, j’ai la charge de l’organisation, avec mon équipe, du prochain concours du Meilleur Sommelier du Monde. Rendez-vous du 7 au 12 février 2023 à Paris. »

Pouvez-vous nous dire un mot sur la dégustation d’aujourd’hui et l’objectif de cet événement ?

« L’événement d’aujourd’hui permet de faire une sélection parmi la densité de jolies productions des terroirs du Beaujolais et des appellations du Beaujolais.

Il y a les crus [du Beaujolais] mais également les appellations Beaujolais Villages et Beaujolais tout court. Le but est de choisir justement les meilleurs vins pour pouvoir avoir une représentativité qualitative. »

[Les vins sélectionnés seront présentés aux sommeliers venus du monde entier, en marge des épreuves du concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023.]

Vous avez pu déguster un grand panel de vins du Beaujolais ce matin. Qu’est- ce qui vous a le plus marqué ?

« J’ai dégusté un certain nombre de Beaujolais ce matin. Ce qui m’a marqué, c’est d’abord la qualité de l’ensemble. On a goûté beaucoup de vins qui étaient gourmands, friands, avec de la personnalité. Bien sûr, dans les crus, on a eu une identité plus forte. C’est un peu l’objectif. Vous savez que Moulin-à-Vent a un charme extraordinaire, Morgon a une expression qui lui est propre,… Il y a le côté très aromatique des Fleurie, l’élégance des Juliénas, la finesse des Brouilly, etc. C’est ce qui m’a le plus marqué ce matin lors de la dégustation. C’est l’identité des crus et la hiérarchisation qui est bien respectée dans ce qu’attendent les consommateurs. »

Philippe Faure-Brac, en tant que sommelier, avez-vous des coups de cœur parmi cette sélection ?

« Quand on déguste on a toujours des coups de cœur, et heureusement ! Par exemple, en Moulin-à-Vent, j’ai beaucoup apprécié Le Nid de la famille Lardet. C’est une très jolie cuvée dans le millésime 2020. (…) Et j’ai découvert un domaine à Régnié, que je ne connaissais pas, Philippe Viet, qui est vraiment dans le charme élégant du Régnié.

Et puis un classique que j’adore et que j’ai retrouvé en dégustation à l’aveugle, parce que tout était fait à l’aveugle, c’est le Morgon de Dominique Piron. Il y en a d’autres : le Château des Jacques qui est merveilleusement bien sorti. Le Château de la Chaize, quelle belle propriété, en Brouilly et en Côte de Brouilly.

Donc on a été gâté et les résultats sont là pour en témoigner. »

Vous disiez que Le Beaujolais bénéficie d’une grande diversité de sols, de terroir et de vigneron.ne.s. Est-ce que cela s’est ressenti ?

« C’est vrai qu’on a souvent une image globale du Beaujolais. Quand on rentre dans les crus, on s’aperçoit qu’effectivement il y a une identité propre à chacun. Et heureusement. Et ce que l’on perçoit, c’est que les vignerons laissent s’exprimer de plus en plus le parcellaire. [On se rend compte, par exemple] que Rochegrès (lieu-dit de Moulin-à-Vent), n’a pas le même goût qu’une autre parcelle. Il y a des affleurements de granite à des endroits, mais il n’y en a pas partout, etc. Et les altitudes différentes donnent une variante de température que l’on ressent aussi dans la fraîcheur des vins.

Tout ça, ce n’était pas aussi identifiable avant aujourd’hui. Ça l’est davantage maintenant. Mais je pense que les vignerons du Beaujolais ont intérêt à aller un peu plus loin dans cette démarche. »

Vous avez gouté des vins avec déjà un peu d’âge. On a souvent tendance à penser que les vins du Beaujolais doivent se boire jeunes. Quel est votre avis ?

« C’est vrai que quand on pense Beaujolais, on pense jeunesse, spontanéité, fruité, etc. Et on s’aperçoit qu’un certain nombre de vins sont d’abord élaborés spécifiquement pour la garde. Peut-être avec un peu plus de densité, un élevage un peu plus marqué. C’est le cas pour les crus d’une façon générale, pour certains crus plus particulièrement, et peut-être aussi pour certains millésimes. C’est la logique justement de la garde. Donc non, le Beaujolais n’est pas qu’un vin de fête et un vin à découvrir juste dans les premiers temps. Il peut même se révéler un très joli vin de garde en s’affinant, en se complexifiant. Et en allant d’ailleurs vers une dimension gastronomique plus affinée lorsqu’il prend un petit peu plus d’âge. »

Que pensez -vous des Beaujolais blanc ? Pourquoi choisir un chardonnay du Beaujolais et qu’a- t-il de spécial ?

« Alors le Beaujolais blanc existe. Et en plus, il y a du Beaujolais blanc en Villages, avec un distinguo gustatif. Pourquoi choisir un Beaujolais blanc ? Franchement, il y a plein d’autres vins dans la vie, sauf que l’on produit peu de blanc dans le Beaujolais. Et j’ai tendance à penser que les gens qui en font s’appliquent à le faire bon. Parce que justement, c’est une production qui est un peu marginale. Donc pour nous, sommeliers, c’est génial parce que les gens ne connaissent pas cette appellation en blanc. C’est la surprise, et la qualité est souvent au rendez-vous parce que les producteurs se concentrent pour faire ça. Et troisièmement, c’est un vin qui est aussi intéressant en terme de gastronomie. Donc les atouts sont là. »

Les vins du Beaujolais ont-ils leur place dans les grands restaurants ? Qu’ont-ils de spécifique, de différent ?

« Les vins du Beaujolais ont bien entendu leur place sur les cartes de restaurants, et de grands restaurants. La plupart d’entre eux d’ailleurs, et c’est peut-être à ça qu’on voit un grand restaurant, ont une diversité honnête, sincère, de ce qui se passe dans le vignoble. Et le Beaujolais fait partie intégrante du panorama viticole français et donc international.

Quand je voyage dans le monde, pour moi, s’il n’y a pas de Beaujolais sur une carte, je trouve que c’est un manque. C’est une façon peut être d’analyser le point de vue du sommelier et la façon dont il bâtit sa carte. Et on ne trouve parfois qu’un vin du Beaujolais. Et c’est souvent un Moulin-à-Vent ou un Morgon parce que ce sont les plus célèbres. Alors quand on commence à discuter avec certains sommeliers, qui justement trouvent des pépites, ils en proposent dans les autres crus. Et on s’aperçoit effectivement que le reste de la sélection hors Beaujolais est très bonne aussi. Donc pour moi, c’est presque un marqueur qui donne le “la”, quelque part, à la carte des vins. »

Pouvez-vous nous dire un mot sur le Concours du Meilleur Sommelier du monde ?

« Le concours du Meilleur Sommelier du Monde est organisé tous les trois ou quatre ans. Les épreuves sont gérées par le Comité technique mondial. Le pays hôte, que je représente pour le prochain concours en 2023, la France, organise l’ensemble de l’événement. Donc c’est un travail colossal et je remercie l’interprofession du Beaujolais de nous accompagner dans cette aventure. Parce que sans les partenaires, le vignoble, l’implication de la filière, on ne pourrait pas aller au bout de l’aventure.

Le concours, c’est 63 pays, 1 semaine de compétition, et 1 seul Meilleur Sommelier du Monde. Nous, en France, on a choisi d’être représentés pour le concours de février 2023 – et parce qu’elle a gagné la sélection- par Pascaline Lepeltier. On espère aller bien entendu au bout de l’aventure avec elle. En tout cas, on met tout en œuvre, et tous les pays le font, pour accompagner notre candidate. Cette belle manifestation met en valeur le métier et pas simplement le gagnant. Ce qui doit effectivement prédominer et ce qui doit faire gagner, c’est l’ensemble de la profession à travers le monde. Ce concours doit donner envie aux gens et finalement susciter des vocations. Je pense que c’est vraiment ça le message. »

Philippe Faure-Brac, en tant que sommelier et président de l’UDSF, comment vous préparez-vous à accueillir cet événement ?

« En tant que président de l’UDSF, je me prépare avec mes troupes, parce qu’on est nombreux. C’est une confédération. Il y a 23 associations dans différentes régions. On se prépare communément à accueillir [les sommeliers de partout dans] le monde. Donc, ça veut dire mettre en place une structure, un programme, des événements. On va démarrer au Quai d’Orsay, pour le symbole de la France qui accueille le monde, et on termine à Paris la Défense Aréna. Entre temps, l’Hôtel de Ville de Paris, la région, le pays, voilà ce qu’on souhaite montrer. Cet événement concerne non seulement l’équipe d’organisation, mais surtout l’ensemble des métiers de l’hôtellerie et de la restauration. L’ambition suprême, c’est de toucher l’ensemble des Français qui doivent être heureux et fiers d’accueillir ce concours du Meilleur Sommelier du Monde. »

Vous avez remporté la compétition du Meilleur Sommelier en 1992, quel souvenir gardez-vous de cette victoire ?

« J’ai gagné ce concours en 1992, et j’ai presque l’impression de le revivre tous les jours, tellement c’était intense. On a l’impression d’être dans une sorte de bulle et de couloir dans lequel on voit la lumière au fond. J’avais vraiment cette impression-là, comme si j’avançais dans la lumière. 

Le concours m’a permis à la fois d’aller plus loin dans mon cheminement personnel, au-delà même de l’aspect professionnel, bien entendu. Et il m’a permis aussi de continuer à faire rayonner le métier parce que c’est aussi ça l’objectif. On devient, quand on gagne, un ambassadeur d’excellence finalement. C’est comme ça qu’on se positionne dans notre métier. Et comme je le dis souvent, on ne peut gagner ce concours qu’une fois dans sa vie. On fait partie ensuite de cette famille. Nous en sommes à seize, donc le prochain, c’est le dix-septième. Mais on nous demande presque de regagner ce titre tous les jours, donc on essaye d’être le plus performant possible. »


Pour en savoir plus sur la sélection des vins qui seront présentés en marge du Concours du Meilleur Sommelier à Paris en 2023, cliquez ici !

Publié le

Vins d’exception du Beaujolais : la sélection pour le Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023

Concours Meilleur Sommelier 2023 Sélection des vins du Beaujolais

Partenaire du Concours du Meilleur Sommelier du Monde, le vignoble du Beaujolais aura la chance de présenter ses cuvées d’exception. A Paris en février 2023, c’est toute la sommellerie internationale qui pourra déguster ces cuvées sélectionnées par un jury d’excellence.

Mais comment sont choisis ces vins ? Retour en vidéo sur cette exigeante dégustation.

Un jury d’excellence pour sélectionner 41 vins d’exception du Beaujolais

A l’occasion du partenariat des vins du Beaujolais avec le Concours du Meilleur Sommelier du Monde 2023, trois grands sommeliers français ont pu apprécier les plus belles cuvées du vignoble. Parmi ces vins d’exception, 41 seront présentés aux meilleurs sommeliers de la planète lors de la semaine d’épreuve du concours.

Pour en savoir plus sur le Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde 2023, lisez l’article de blog dédié.

Afin de réaliser cette sélection qualitative, trois sommeliers de renom se sont prêté à l’exercice de la dégustation. Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992 et président de l’Union de la Sommellerie Française, Laurent Derhé, Meilleur Ouvrier de France Sommelier (MOF) 2007 et Gaëtan Bouvier, Meilleur Sommelier de France 2016 et Meilleur Ouvrier de France Sommellerie (MOF) 2022.


« Aujourd’hui, l’objectif était de sélectionner des vins typiques de notre magnifique vignoble du Beaujolais, sur les gamays et les chardonnays, pour les présenter aux sommeliers du monde et […] montrer que ce vignoble est un grand vignoble. »

Laurent Derhé, Meilleur Ouvrier de France (MOF) Sommellerie 2007

Vidéo : les sommeliers s’expriment sur la sélection de vins du Beaujolais

C’est à l’Institut Paul Bocuse, à Ecully (Rhône – France), que s’est tenue au mois d’octobre 2022 cette dégustation. L’Institut Paul Bocuse abrite par ailleurs le restaurant Saisons*, une étoile au guide Michelin. Et pour l’occasion, les lieux ont été le théâtre de ce grand moment de dégustation. Les jurés ont d’abord sélectionné la quarantaine de cuvées qui auront l’honneur d’être dégustées par l’élite de la sommellerie mondiale. Puis, ils ont livré leurs impressions devant nos caméras.

Les sommeliers Philippe Faure-Brac, Laurent Derhé et Gaëtan Bouvier. Ils s’expriment sur les vins du Beaujolais dégustés en vue du Concours du Meilleur Sommelier du Monde, Paris 2023.


C’est donc une belle journée de dégustation et de sommellerie qui s’est tenue autour des vins du Beaujolais. Preuve, une fois de plus, que ces vins d’exception ont leur place sur les tables gastronomiques du monde entier.

Les Vins du Beaujolais, partenaire officiel du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde Paris 2023. Cliquez ici pour en savoir plus !

Publié le

Les Gouttes de Dieu : un Bistrot Beaujolais au nom tiré d’un manga

C’est dans le 9ème arrondissement de Paris, à quelques pas des Grands Boulevards, que l’on tombe sur ce lieu au nom évocateur : Les Gouttes de Dieu.
Nathalya Anicette, directrice, nous raconte l’histoire de ce bar à vin et restaurant du 9ème arrondissement

Vous en quelques mots

« Je m’appelle Nathalya Anicette,  je suis arrivée en 2018 aux Gouttes de Dieu dont je suis aujourd’hui la directrice. Je travaillais auparavant au restaurant John Weng de Faubourg Poissonnière. Mais j’étais infirmière avant de travailler dans la restauration. »

Qu’est-ce que Les Gouttes de Dieu ?

« Les Gouttes de Dieu ont été créées il y a six ans par Olivier Mouton qui s’est ensuite associé à Grégory Ruffier des Aimes. Le nom est tiré d’un manga qui parle de la quête de l’excellence dans le vin.

Le concept chez nous est qu’il n’y a pas de carte, les bouteilles sont exposées sur les murs. Le but et donc de se servir soi-même, ou bien de se faire conseiller par l’un d’entre nous. Comme nous sommes aussi fournisseurs en vins, nous avons accès à un catalogue de 600 références environ. Alors ça nous permet de nous amuser en changeant régulièrement les vins disponibles dans l’établissement.

Et forcément on a beaucoup de Beaujolais, ce sont des vins qu’on aime beaucoup recommander car on tombe rarement à côté. En fait, c’est le vin qui se boit facilement. »

Les Gouttes de Dieu fait partie du réseau des Bistrots Beaujolais depuis 2022 !

Vos spécialités

« ll y a bien sûr l’œuf mayo, car nous faisons partie de l’Association de Sauvegarde de l’Œuf Mayo (ASOM). On a aussi des planches de charcuterie, qui est toujours coupée minute. Et notre joue de bœuf confite, avec une bonne purée beurrée, a énormément de succès et les gens viennent chez nous pour ça.

On est également très fiers de nos escargots, fournis par la maison Lagastou, en Aveyron. On les reçoit sous vide dans des bocaux avec un bouillon, ils ne sont pas congelés. Et on les prépare ensuite avec un beurre aillé maison.

Sinon a midi on propose toujours trois entrées, trois plats et trois desserts qu’on change toutes les semaines, sauf le tartare, qu’on n’arrive pas à enlever, et qu’on propose dans différentes déclinaisons. En fait, il est important pour nos clients.»

Fleurie, Saint-Amour et Chénas aux Gouttes de Dieu
Les Gouttes de Dieu, bar à vins restaurant et Bistrot Beaujolais à Paris 9ème.
Rift 69, un Beaujolais Villages sans sulfites ajoutés à la table des Gouttes de Dieu.

Un ou des vigneron(s) « coup de cœur »

« Carine Joubert et son Chiroubles bien évidemment ! Il y a un côté très féminin. Il y a ce fruit, bien juteux, bien croquant. Ça reste structuré mais ça se boit très facilement. »

Un accord plat et vin du Beaujolais

« Le Beaujolais ça se boit juste comme ça, il n’a pas besoin de plat pour l’accompagner ! Avec mon conjoint, quand on veut juste boire un coup pour l’apéro, on ouvre une bouteille de Beaujolais. Et ça met toujours en appétit. Qu’il fasse chaud ou froid, qu’importe la température, ça va toujours bien.

Mais si je devais accompagner à l’instant le Chiroubles de Carine Joubert, je prendrais un moelleux au chocolat. Je ne sais pas pourquoi. »

En quête de recettes pour accompagner un vin du Beaujolais ? Faites le plein d’idées ici !


LES GOUTTES DE DIEU

8 Rue Rossini, 75009 Paris

Ouvert du lundi au mercredi de midi à 15h et de 18h à minuit

Ouvert du jeudi au samedi de midi à 15h et de 18h à 2h

Fermé le dimanche

01 85 15 24 74

www.gouttesdedieu.fr

www.facebook.com/GouttesDeDieu/

www.instagram.com/gouttesdedieu/

Publié le Un commentaire

Meilleur Sommelier du Monde : le concours à Paris en 2023

En février 2023, la France accueille dans sa capitale le prestigieux Concours du Meilleur Sommelier du Monde. 70 candidats venus du monde entier s’affronteront à l’occasion de ce temps fort de la filière viticole ! En tant que partenaire officiel du concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde Paris 2023, les Vins du Beaujolais sont fiers de vous présenter cette compétition emblématique !

Un concours historique pour les sommeliers du monde entier

Tous les 3 ans depuis 1969, c’est l’ASI (Association de Sommellerie Internationale) qui organise le concours. Cette compétition mondiale est par ailleurs la plus prestigieuse de l’univers de la sommellerie. Ce n’est donc pas un hasard si le titre de Meilleur Sommelier du Monde est convoité par tous les sommeliers de renom !

C’est en 1989 que la France reçoit le concours pour la première et unique fois. 34 ans plus tard, l’UDSF (Union de la Sommellerie Française), a la chance d’être l’hôte de cette nouvelle édition sur son sol. C’est pourquoi, en 2023, les organisateurs comptent bien tout mettre en œuvre pour faire de cette compétition de grande ampleur un événement mémorable.


Les lauréats depuis la création du concours

  • 1969 : le français Armand Melkonian
  • 1971 : l’italien Piero Sattanino
  • 1978 : l’italien Guiseppe Vaccarini
  • 1983 : le français Jean-Luc Pouteau
  • 1986 : le français Jean-Claude Jambon
  • 1989 : le français Serge Dubs
  • 1992 : le français Philippe Faure-Brac
  • 1995 : le japonais Shinya Tasaki
  • 1998 : l’allemand Markus Del Monego
  • 2000 : le français Olivier Poussier
  • 2004 : l’italien Enrico Bernardo
  • 2007 : le suédois Andreas Larsson
  • 2010 : le français Gérard Basset (pour le compte de la Grande-Bretagne)
  • 2013 : le suisse Paolo Basso
  • 2016 : le suédois Jon Arvid Rosengren
  • 2019 : l’allemand Marc Almert
Insigne des sommeliers français (UDSF)
Insigne des sommeliers français (UDSF)

Et cette année, c’est Pascaline Lepeltier, avec pour suppléant Benjamin Roffet, qui s’est qualifiée pour représenter la France. Meilleur Sommelier de France 2018, elle exerce actuellement au restaurant Chambers à Manhattan (New York). En parallèle, elle sillonne non seulement les vignobles autant que possible, mais est également auteur : son premier ouvrage, Mille Vignes, a vu le jour en 2022.

Le concours du Meilleur Sommelier du Monde, en pratique

Les épreuves du concours se déroulent à l’hôtel Pullman Montparnasse à Paris du 7 au 12 février 2023. La finale, quant à elle, se tient à la Défense Arena. Elle promet de toute évidence un véritable spectacle pour les quelques 3500 personnes du public.

3 épreuves marquent cette semaine de concours, parmi lesquelles des questionnaires théoriques ou encore des épreuves de dégustation à l’aveugle. Le quart de finale, mercredi 8 et jeudi 9 février, puis la demi-finale, vendredi 10, et enfin la finale, dimanche 12 février. Cette dernière est ouverte aux professionnels du vin mais aussi aux amateurs et aux curieux.

Entre les épreuves, les sommeliers et journalistes prendront part à plusieurs master class sur les thématiques des vignobles partenaires. C’est à cette occasion que le Beaujolais présentera, entre autres, ses multiples terroirs et l’impact de ces derniers sur les profils des vins.

Logo Concours ASI Meilleur Sommelier du Monde

C’est l’occasion de « mettre en avant la France, faire briller Paris et promouvoir la restauration, la sommellerie, le vignoble et ses vignerons. »

Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992

« L’événement aura une triple portée, comme l’affirme Philippe Faure-Brac, Président de l’UDSF : mettre en avant la France, faire briller Paris et promouvoir la restauration, la sommellerie, le vignoble et ses vignerons, en réel bien sûr mais aussi en ligne ».

Voilà donc un bel objectif pour cette édition française 2023 qui laissera sans aucun doute une trace impérissable dans l’histoire internationale du vin !

Les Vins du Beaujolais, partenaire officiel du Concours ASI du Meilleur Sommelier du Monde Paris 2023 : cliquez ici pour en savoir plus !

Publié le

Excellence Beaujolais Pierres Dorées : la sélection 2022

Pour la 24ème année, les vins du Beaujolais du secteur des Pierres Dorées ont concouru à la sélection des vins « Excellence Beaujolais Pierres Dorées » le 4 juillet 2022. C’est ainsi que 16 cuvées ont cette année obtenu une distinction de qualité. Retour sur ce prix d’excellence attribué aux meilleurs vins du Beaujolais Pierres Dorées présentés en 2022.

Excellence Pierres Dorées, une dégustation annuelle immanquable

Depuis 1998, les vignerons du sud du vignoble participent à cette dégustation professionnelle pour y obtenir une distinction de qualité.

L’objectif de cette sélection ? Premièrement, valoriser les terroirs spécifiques de Pierres Dorées, ces roches calcaires reconnaissables à leur bel aspect doré. Ensuite, faire reconnaître la qualité des vins produits par les vignerons de cette partie sud du vignoble, que l’on appelle aussi la « petite Toscane française ».

Logo Excellence Pierres Dorées
Dégustation Pierres Dorées, le jury
Le jury de la sélection a dégusté à l’aveugle les 57 échantillons présentés

Une sélection rigoureuse

Cette année et pour la deuxième fois consécutive, c’est l’ODG Beaujolais Beaujolais Villages qui organisait la dégustation au 210, Boulevard Vermorel à Villefranche-sur-Saône, également surnommé dans le milieu viticole « Le 210 en Beaujolais ».

Pour l’occasion, les organisateurs ont fait appel à un jury composé de 16 dégustateurs issus de la filière vin en Beaujolais. Qu’ils soient œnologues, cavistes, techniciens, maîtres de chai,… Ils ont dégusté à l’aveugle les 57 cuvées présentées afin d’établir une sélection rigoureuse des meilleurs vins du Beaujolais Pierres Dorées.

C’est grâce à des critères visuels (couleur, nuance), olfactifs (intensité du nez, complexité) et gustatifs (structure, persistance et équilibre) que 16 vins ont obtenu les faveurs du jury.

16 cuvées distinguées par la sélection Excellence Pierres Dorées

16 cuvées se sont distinguées pour faire partie de la sélection Excellence Pierres Dorées, notamment 5 vins rouges, 3 vins rosés, et 8 vins blancs.

Beaujolais Pierres Dorées rouge                              

  • Beaujolais Dupeuble – Château des Pertonnières, Réserve des Oncins 2018
  • Domaine de Baluce, Jean Sonnery 2020
  • Domaine Perol, Clos du Château 2020
  • Domaine Sapin, Prestige 2020
  • Domaine Sapin, Tradition 2021

Beaujolais Pierres Dorées rosé                              

  • Vignerons des Pierres Dorées, Terra Iconia 2021
  • Domaine de Baluce, Gamay sans toi 2021
  • Vignerons des Pierres Dorées, La Rose Nacarat 2021

Beaujolais Pierres Dorées blanc

  • Vignerons des Pierres Dorées, A la Bade ! 2021
  • Domaine Champ de la Croix, Evidence 2021
  • Domaine Subrin, Boistrolles 2020
  • Beaujolais Dupeuble – Château des Pertonnières, Beaujolais Blanc 2021
  • Beaujolais Dupeuble – Château des Pertonnières, La Prébende 2020
  • Vignerons des Pierres Dorées, La Rose Blanche 2021
  • Domaine Mariluc – Cédric Lacombe, XIV Fût de chêne, 2020
  • Domaine de Baluce, Baptiste 2021

Beaujolais Pierres Dorées, vers une appellation contrôlée ?

En 2021, pas moins de 170 cuvées différentes (rouge, blanc et rosé confondus) ont revendiqué la mention « Pierres Dorées ». Cet engouement des vignerons pour valoriser le terroir des Pierres Dorées a d’ailleurs donné naissance à une véritable démarche de qualification auprès de l’INAO (Institut National de l’Origine et de la Qualité). Un dossier est donc ouvert auprès de l’institut, et un cahier des charges est en cours de rédaction en vue d’obtenir une DGC (Dénomination Géographique Complémentaire). A suivre…

Beaujolais Pierres Dorées, la plaquette
Beaujolais Pierres Dorées, un terroir de plus en plus valorisé par les producteurs

Vous souhaitez en savoir plus sur les terroirs du Beaujolais ? Alors découvrez les travaux menés pendant près de 10 ans pour caractériser les sols du vignoble !

Publié le

Rencontre avec un Bistrot Beaujolais à Paris : La Tute


Un bistrot des Pyrénées qui sert une cuisine du Sud-Ouest avec des vins du Beaujolais, le tout à Paris dans le 9ème arrondissement ? Non, vous ne rêvez pas, ça existe ! Ça s’appelle La Tute, et c’est un Bistrot Beaujolais.

Vous en quelques mots

« Je m’appelle Laurent Desmars, je suis propriétaire d’un bar à Montmartre, le Bon Bock, depuis quatorze ans, et j’ai racheté La Tute il y a quatre ans. »

Qu’est-ce que La Tute ?

« La Tute, qui s’appelait auparavant Le Beaujolais, a été renommée ainsi par le dernier propriétaire, Emmanuel Maquet, à qui j’ai racheté l’établissement. C’est un bistrot des Pyrénées, avec une cuisine du Sud-Ouest et pas mal de vins du beaujolais. J’ai gardé son concept et la plupart de sa carte. C’est un bistrot très fréquenté à midi car nous sommes dans un quartier de bureaux et les salles des ventes de Drouot sont situées juste de l’autre côté de la rue. C’est vivant, avec du monde à table, du monde au comptoir. Des touristes, des acheteurs, des personnes en costume cravate… on a une clientèle diverse ! »

Vos spécialités

« On fait beaucoup de chiperons à la plancha, des chiperons frits, des coeurs de canard, de l’axoa, des rognons entiers. On ne travaille que des produits frais avec deux plats du jours, tous les jours. »

Plat du jour à La Tute, Bistrot Beaujolais à Paris
Plat du jour : la côte de porc et ses pommes de terre persillées.
Laurent Desmars à La Tute, Bistrot Beaujolais à Paris
Laurent Desmars, gérant du Bistrot Beaujolais à Paris La Tute.
Dessert du jour à La Tute, Bistrot Beaujolais à Paris
Tatin de pommes en dessert.

Votre attachement au Beaujolais ?

« J’ai toujours travaillé avec des vins du Beaujolais, que ce soit au Bon Bock ou ici à la Tute. On n’a pas de mauvaise surprise. Ce sont des vins qui tiennent bien et qui se marient bien avec tous les plats. Certains rouges vont même très bien avec le poisson. Et ça c’est très pratique quand sur une table de quatre on a une seule personne qui en prend, on peut quand-même ouvrir une bouteille de rouge et ça conviendra à tout le monde ! »

Un accord plat et vin du Beaujolais

« J’aime beaucoup le Morgon Vieilles Vignes du Domaine du Petit Pérou. Et il va très bien avec l’axoa. Sinon je trouve que le Côte de Brouilly du Domaine Laforest accompagne très bien les chipirons. »

Un ou des vigneron(s) « coup de cœur »

« Forcément les vignerons avec qui je travaille et que je connais tous :  la famille Thévenet du Domaine du Petit Pérou, Rémi Benon, la famille Laforest… »

Cuvées de Beaujolais à l'honneur à La Tute, Paris
Cuvées de Beaujolais à l’honneur à La Tute.
Le bar du Bistrot Beaujolais La Tute
Le bar, pris d’assaut à midi par les habitués.
La Tute, Bistrot Beaujolais à Paris
La Tute, une ambiance bistrot authentique.

La Tute, Bistrot Beaujolais à Paris

7 Rue Rossini, 75009 Paris

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 1h du matin, fermé samedi et dimanche

Téléphone : 01 40 15 65 65

E-mail :  laurentdesmars@hotmail.fr

Publié le

Bienvenue en Beaujonomie 2022 : toutes les activités en Beaujolais

Le festival Bienvenue en Beaujonomie revient les 17, 18 et 19 juin 2022 avec de nouvelles activités oenotouristiques ! C’est donc l’occasion, entre 2 repas, de vivre des expériences originales dans les domaines, maison et caves du Beaujolais.

La formule Bienvenue en Beaujonomie : cuisine, vins du Beaujolais, activités !

Affiche de Bienvenue en Beaujonomie 2022

On vous rappelle le concept. Bienvenue en Beaujonomie, ce sont + de 50 repas dans les domaines, maisons et caves du Beaujolais. Les vignerons vous reçoivent à leur table les 17, 18 et 19 juin 2022, au déjeuner comme au dîner. Les prévisions sont au beau fixe : gourmandise et convivialité seront obligatoirement de la partie !

Mais ce n’est pas tout. En marge des repas de Bienvenue en Beaujonomie, les vignerons vous proposent des activités en lien avec le vin afin de vous faire découvrir leur travail et leur passion. Curieux, amateurs de vin, de gastronomie et de découvertes au grand air : préparez-vous à des expériences mémorables !

Vous n’avez pas encore réservé vos places ? Découvrez les repas encore disponibles !

Un week-end d’œnotourisme en Beaujolais

Vous rêvez d’un week-end au vert à 30 minutes de Lyon ? Vous souhaitez redécouvrir le Beaujolais au travers d’activités originales dans les vignes et dans les caves ? Bienvenue en Beaujonomie, c’est le moment idéal pour visiter le vignoble du Beaujolais grâce à des guides de choix : les vignerons eux-mêmes !

Découverte d’un domaine en viticulture biologique, visite d’une cave traditionnelle (ou cuvage) du Beaujolais, balade botanique, escape game dans les vignes, concert, théâtre d’improvisation, … Les domaines, maisons et collectifs de vignerons vous réservent des activités originales partout dans le vignoble.

Pour réserver votre animation ou votre place à table chez le vigneron, c’est par ici !

Visite de domaine viticole en Beaujolais
Visite de domaine viticole en Beaujolais, © Etienne Ramousse, 2021
Dégustation de vin à la cuve dans une cave du Beaujolais
Dégustation de vin à la cuve dans une cave du Beaujolais, © Jonas Jacquel, 2021
Apéritif dans les vignes du Beaujolais
Apéritif dans les vignes du Beaujolais, © Etienne Ramousse, 2021

Les activités phares du week-end Bienvenue en Beaujonomie

Œnotourisme en combi : le "wine tasting truck" du Château de Juliénas
Œnotourisme en combi : le « wine tasting truck » du Château de Juliénas,
© Etienne Ramousse, 2021
Visite d'un domaine en agriculture biologique
Visite d’un domaine en agriculture biologique, © Nicolas Dormont, 2021
Théâtre d'improvisation autour du vin
Théâtre d’improvisation autour du vin, © Jonas Jacquel, 2021

BIENVENUE EN BEAUJONOMIE 2022, LES INFOS PRATIQUES

  • Dates : Vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 juin 2022 (repas les midis et les soirs, animations dans le vignoble toute la journée)
  • Lieux : dans près de 50 domaines, maisons et caves du Beaujolais, de Saint-Amour au nord à Bully au sud
  • Prix : de 35,00€ à 130,00€ en fonction des événements
  • Infos et réservations : bienvenue-en-beaujonomie.fr

Publié le

Bienvenue en Beaujonomie 2022 : « save the date » !

Après une édition 2021 à succès, le festival Bienvenue en Beaujonomie revient en 2022 ! C’est le week-end des 17, 18 et 19 juin 2022 que les domaines, maison et caves du Beaujolais vous invitent à vous asseoir à leur table.

Bienvenue en Beaujonomie 2022, le festival œno-bistronomique

Affiche de Bienvenue en Beaujonomie 2022

Le festival Bienvenue en Beaujonomie, organisé par Inter Beaujolais, aura lieu dans tout le vignoble du Beaujolais les 17, 18 et 19 juin 2022. En réservant vos places sur le site du festival, vous pourrez choisir parmi près de 50 producteurs de Beaujolais pour partager un repas au cœur du domaine avec une grande tablée conviviale.

La Beaujonomie est née de la rencontre entre Beaujolais et bistronomie. C’est l’art de vivre et surtout de recevoir autour des vins du Beaujolais. Plus qu’un slogan, c’est le véritable ADN du Beaujolais. Ces grandes tablées font partie de la culture même des vignerons en Beaujolais, où l’on se retrouve entre copains, en famille ou entre nouveaux amis pour partager l’amour des bons vins et de la bonne chère.

Chaque année, nous faisons honneur à la Beaujonomie lors du festival Bienvenue en Beaujonomie ! La recette est simple : vous partagez un repas concocté par un chef ou par le cordon bleu du domaine, tout en accords avec les vins du vigneron qui vous reçoit.

De beaux souvenirs en perspective pour les curieux et les amateurs de vin, de gastronomie et de découvertes au grand air !

Un week-end rassembleur au rythme de la Beaujonomie

Bienvenue en Beaujonomie, c’est l’esprit anti-individualiste par excellence. Vins biologiques, approche traditionnelle, agroécologie, collectifs de vignerons, etc. Vous trouverez forcément le domaine, la maison ou la cave qui saura vous parler. Côté table, c’est la même chose : du repas traditionnel au menu gastronomique, la Beaujonomie a plein de facettes. Et de 35,00€ à 130,00€ pour le repas accompagné des vins, on peut vous assurer qu’il existe un événement fait pour vous !

Vous souhaitez réserver votre place à table chez le vigneron ? C’est par ici !
Tablées en plein air au cœur du Beaujolais
Tablées en plein air au cœur du Beaujolais
Vieux millésime de Beaujolais lors de Bienvenue en Beaujonomie
Vieux millésime de Beaujolais lors de Bienvenue en Beaujonomie
Beaujonomie : le partage du plat, de la table et du vin
Beaujonomie : le partage du plat, de la table et du vin

Démarrez la saison d’œnotourisme 2022 avec la Beaujonomie !

Avant ou après le repas, chaque vigneron vous propose une expérience à part. Visite au frais dans les caves, promenade dans une parcelle en agroforesterie, dégustation de vieux millésimes, tour en combi, escape game dans les vignes, …

Mais ce n’est pas tout ! Tout au long du week-end, des animations proposées en marge des déjeuners et des dîners. Vous pourrez choisir parmi des activités dans tout le vignoble : balades, marchés, concerts ou encore parcours de dégustation…

Profitez-en aussi pour faire la Route des Vins du Beaujolais ! A pied, à cheval, en voiture ou à vélo, 7 circuits vous mèneront à travers le vignoble en passant par les plus beaux points de vue.

Oenotoursime dans les vignes des crus du Beaujolais
Oenotoursime dans les vignes des crus du Beaujolais,
© On Met les Voiles
Visite de la cave classée du Château de la Chaize en Beaujolais
Visite de la cave classée du Château de la Chaize en Beaujolais, © On Met les Voiles
Château de Jarnioux,  Pierres Dorées, le long de la route des vins du Beaujolais
Château de Jarnioux, Pierres Dorées, le long de la route des vins du Beaujolais, © On Met les Voiles

Le vignoble du Beaujolais possède des paysages et une géologie remarquables ! Ce n’est pas pour rien qu’il est classé Géoparc Mondial UNESCO !

La géologie du vignoble du Beaujolais vous intéresse ? Découvrez le mini-documentaire sur les sols du Beaujolais !

BIENVENUE EN BEAUJONOMIE 2022 : INFOS PRATIQUES

  • Dates : vendredi 17, samedi 18 et dimanche 19 juin 2022 (repas midis et soirs + animations dans le vignoble toute la journée)
  • Lieux : dans près de 50 domaines, maisons et caves du Beaujolais, de Saint-Amour au nord à Bully au sud
  • Prix : de 35,00€ à 130,00€ en fonction des événements
  • Infos et billetterie sur le site bienvenue-en-beaujonomie.fr
  • Ouverture des réservations : 25 avril 2022
Publié le

Concours des Grands Vins du Beaujolais 2022 : honneur aux lieux-dits

Chaque année en janvier le Concours des Grands Vins du Beaujolais rassemble les professionnels du vignoble pour une élection hors-pair. Les 12 appellations du Beaujolais y sont représentées. Tour d’horizon des médaillés du concours 2022.

130 dégustateurs professionnels

Le Concours des Grands Vins du Beaujolais est organisé chaque année par Inter Beaujolais et Armonia. Ce 27 janvier 2022, un jury de 130 dégustateurs, tous professionnels de la filière vin du Beaujolais, s’est donc réuni pour élire les vins les plus représentatifs de leur appellation. Beaujolais, Beaujolais Villages, les 10 crus du Beaujolais ainsi que les Beaujolais Pierres Dorées se sont ainsi vus analyser par ces 130 experts.

Les lieux-dits à l’honneur en 2022

Cette année, le concours a accordé une attention toute particulière aux cuvées parcellaires issues de lieux-dits revendiqués. Ces lieux-dits, reconnus par le cadastre, possèdent une identité géologique, climatique et historique bien à eux. Pour les producteurs, c’est une façon de valoriser la qualité et la spécificité de ces terroirs particuliers.

12 trophées historiques

Les échantillons présentés ont concouru chacun dans leur catégorie pour une médaille voire même, pour 1 heureux élu dans chaque catégorie, un trophée en bronze, véritable œuvre d’art et âme du concours.

Remise des trophées en présence de Daniel Bulliat, président d’Inter Beaujolais

Cette année, 78 médailles d’or et 136 médailles d’argent ont été attribuées aux cuvées les plus réussies. Et comme chaque année, le trophée revient à la cuvée qui a obtenu la meilleure note globale. Grâce à ce trophée de bronze historique, le vin distingué représentera l’appellation toute l’année, jusqu’à la remise en jeu de son titre. 

La remise des prix s’est déroulée le vendredi 11 févier à Villefranche-sur-Saône dans les locaux d’Inter Beaujolais.

Pour retrouver le palmarès complet du Concours des Grands Vins du Beaujolais, cliquez ici.

Publié le

Rencontre avec un Bistrot Beaujolais : le Gavroche

Nappes à carreaux, comptoir accueillant, patron plein de gouaille et plats canailles, difficile de faire plus authentique que ce bistrot parisien. C’est à la fois la cantine des commissaires priseurs de l’Hôtel Drouot ou des banquiers du coin, un lieu de rendez-vous de copains, et une bonne adresse pour touristes en goguette. Nous avons rencontré Nicolas Decatoire, le patron de ce Bistrot Beaujolais en plein cœur du 2ème arrondissement de Paris.

Vous en quelques mots

« Je suis Nicolas Decatoire, patron du Gavroche depuis 2003. Avant ça je travaillais dans un bistrot à Saint-Ouen, Chez Serge, qui avait eu la Coupe du Meilleur Pot, et qui était aussi un Bistrot Beaujolais. »

« Buvez bon, ça fait du bien ! »

C’est la devise de Nicolas Decatoire, patron du Bistrot Beaujolais Le Gavroche, Paris 2ème

Le restaurant en quelques mots

« C’est un vrai bistrot à vins avec un comptoir, des gens qui se rencontrent, un vrai mélange des genres ! »

Vos spécialités

« On est dans la tradition française : la blanquette de veau, la côte de bœuf, le pavé au poivre, le pot-au-feu, les épaules d’agneau… »

Un ou des vigneron(s) « coup de cœur »

« Le Brouilly du Domaine du Petit Pérou, fait par Laurent Thévenet et Hugo son fils, qui fait un super boulot… Et puis un qu’aimait particulièrement mon grand-père, le Morgon de chez Jean-Pierre Large, un gamay qui est juste épicé comme il faut, sur le fruit, c’est vraiment chouette. »

Votre attachement au Beaujolais ?

« Je travaillais auparavant dans un Bistrot Beaujolais, et quand j’ai repris le Gavroche, c’était également un établissement qui en avait beaucoup à la carte. Et on tombe vite amoureux de cette région ! Les vignerons là-bas sont tous sympas. Ils sont comme leurs vins : sympathiques et accessibles.  »

« Buvez du Brouilly » – « Chénas, le Beaujolais des gourmets »
La salle du Gavroche, une ambiance chaleureuse et authentique.

Le Gavroche – Bistrot à vins

19, rue Saint-Marc 75002 Paris

01 42 96 89 70

Facebook Instagram